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 La LUNE et ses légendes

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Venusia
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Venusia


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MessageSujet: La LUNE et ses légendes   La LUNE et ses légendes Icon_minitimeLun 19 Mai - 0:01

Les pouvoirs Lunaires




Depuis la plus haute antiquité, l'homme a cherché à se situer dans le cosmos et a considéré ce dernier comme autant de manifestations divines.
Dans certains cas les astres étaient eux-mêmes des dieux.
Dans tous les cas les dieux gouvernaient les astres.
Très tôt, l'observation minutieuse du ciel montra que sur un fond étoilé apparemment fixe se mouvaient les astres.
Le plus net des mouvements étant bien sûr celui du Soleil : les jours et les nuits, le rythme des saisons ont depuis toujours réglé la vie des hommes (moins, il est vrai, pour les pays proches de l'Equateur).
Les crues des fleuves qu'il s'agisse du Nil, de l'Euphrate ou du Huang-ho, ont inscrit dans l'esprit des hommes des rythmes de la nature immuables, toujours recommencés. Et l'observation des phases de la Lune a lié cette périodicité au mouvement des astres dans le ciel.

Ainsi, les rapports entre les évènements affectant les astres (comme les éclipses) et les péripéties terrestres sont apparus comme naturels, de là est née l'astrologie, mère (dans le temps) de l'astronomie.
Rotation, périodicité, astres, dieu(x) se trouvaient donc naturellement liés dans l'Antiquité, tant en Mésopotamie qu'en Egypte et en Chine.
Cette idée de rotation périodique apparut d'abord chez les Sumériens, les Babyloniens et les Égyptiens.
Le système Terre-Lune-Soleil, constitué par des rotations autour de la Terre, permettait de prédire un certain nombre de phénomènes.
C'est ainsi que les anciens confectionnèrent des calendriers, des éphémérides et des tables astronomiques prévoyant fort bien les éclipses.
Les Babyloniens s'y montrèrent les plus habiles, même si les Égyptiens ont inventé le calendrier le plus astucieux (où l'année comptait déjà 365 jours) et même si les Hindous ont sans doute, eux aussi, dressé une carte du ciel relativement précise.


Le dieu Lune

La lune a toujours été dotée, dans les croyances des peuples, de forces influant sur les rythmes et les cycles de la vie. Ses multiples visages ont alimenté de nombreux mythes et légendes.

La Lune apparaît en général comme la soeur ou le frère du Soleil : ainsi en Grèce, Artemis, déesse de la fécondité et des fauves identifiée à la Lune (Séléné), est la soeur d'Apollon assimilé au Soleil (Hélios); au Japon, le dieu Izanagi fait sortir de son oeil gauche la déesse-Soleil Amaterasu et de son oeil droit le dieu-Lune Tsukiyomi; au Pérou, Manco Cápac est le frère et l'époux de Mama Oello, la Lune; il en va de même pour Freyr et Freyja, le Soleil et la Lune des Scandinaves. Dans l'Inde védique, enfin, les noces de Soma, dieu lunaire, avec Sõrya, Soleil femelle, représentent l'archétype du mariage humain.
Dans un mythe de Lettonie, le Soleil fécondé par la Lune enfante les étoiles : la Lune ayant été infidèle, le Soleil la poursuivra à travers le ciel pour la couper en morceaux à coups d'épée.

E n Babylonie, le dieu-Lune Sin est le père de la planète Vénus. Ashtarté (l'Innina des Sumériens).
Dans l'ancien Mexique, où la planète Vénus (Xolotl) occupe une place importante dans le comput du temps, cet astre est identifié au dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes), divinité civilisatrice et aussi dieu qui meurt et qui renaît.
En Egypte, Khonsu est le dieu de la Lune possédant un temple à Karnak et est souvent représenté sous la forme d'un enfant porteur d'un croissant de Lune au-dessus de la tête, il était considéré comme le chef des mauvais génies apportant les maladies et la mort, concevant les destins et ayant un rôle déterminant dans la vie des hommes.


Le satellite Lune

D e toutes ces mythologies, de ces mythes, contes et légendes nous reste la croyance, fortement ancrée dans les esprits, que la Lune a toujours et encore une influence "magique" sur les hommes même si de nos jours, ces influences se sont quelque peu désacralisées ou plutôt "laïcisées".
Elles s'expriment maintenant par le fait que la Lune influencerait notre avenir, via l'astrologie alors que contrairement à l'antiquité qui l'a vu naître, nous connaissons le ciel, l'univers et les astres dans leur substance et son histoire grâce à l'astronomie et l'astrophysique.
Mais cette Lune aurait aussi une forte influence sur les naissances, sur notre comportement (violence, agressions, sommeil, suicides, etc...), sur les animaux, sur la pousse des cheveux, des ongles, sur la décoloration des vêtements voire sur les carrosseries des véhicules, permettrait même de maigrir, etc. sans parler des loups-garous, mais là je suis moins sûr...

Mais la Lune reste l'objet de nombreuses superstitions.
Voyons ce que nous trouvons à la rubrique "Lune" du "Dictionnaire des superstitions et des croyances" de Pierre Canavaggio :

"Il n'est pas excellent de naître sous le signe de la Lune.

Cela parce qu'elle passe par quatre états :

dans le premier elle est chaude et humide,

dans le second elle est chaude et sèche jusque dans sa plénitude,
dans le troisième elle devient froide à mesure qu'elle décroît,
dans le quatrième elle conserve sa froideur jusqu'à ce qu'elle s'approche du soleil.

C'est dans ce dernier état qu'elle corrompt ce qui est humide.

C'est également à cause de ces quatre états qu'elle intervient sur le temps :

La lune pâle fait la pluie,
Elle baigne, il faut qu'on l'essuie,
L'argentine annonce le beau temps,
Et la rouge amène le vent.


Lorsque les cornes de la lune sont embrumées, c'est signe de pluie.
Si elles sont pointues et nettes, le beau temps s'annonce et durera. En hiver, elles annoncent qu'il va geler très fort.
La lune rousse, qui suit celle du temps de Pâques ou celle qui débute en avril, a très mauvaise réputation.

Les jardiniers et les cultivateurs l'accusent de rouiller les bourgeons et les jeunes pousses :
"Lune rousse, Vide bourse"

ou encore :

"Récolte n'est arrivée, Que la lune rousse soit passée."

et enfin

"L'hiver n'est terminé que lorsque la lune rousse a décliné."

A la première apparition de la lune, il faut :

si l'on veut être riche, en faire le voeu en tenant une pièce d'argent dans sa main droite,

pour que la lunaison qui commence soit favorable, cracher dans ses mains et les passer ensuite sur son visage,

ne pas passer d'actes officiels ayant rapport avec l'argent, au 7° et au 9° jour de la lune nouvelle.

On peut s'attendre à des malheurs si l'on regarde la lune nouvelle par dessus son épaule gauche ou si on la découvre pour la première fois au travers d'une vitre fermée. Aperçue au travers du feuillage d'un arbre, la lune est bénéfique.

En Anjou on dit : "Quand décroîtra la lune, ne sème chose aucune." (C'est marrant mais ça me rappelle quelque-chose ça !)

L'influence de la lune s'exprime dans cette loi : "Que tout ce qui croît au-dessus de la terre soit semé en lune croissante. Tout ce qui croît en dessous, en décours."

Il ne faut jamais faire couper ses cheveux ni ses ongles à la lune déclinante. On gâche son linge si on commence une lessive au premier jour de la lune montante. Celui qui est réveillé par la lumière de la lune rouge risque un accident. il faut qu'il se méfie des dangers de la circulation."

Si on parle ici de croyances et de superstitions dans ces "pouvoirs" lunaires, c'est bien parce que c'est de cela qu'il s'agit, rien n'a jamais été prouvé, aucune expérience sérieuse, objective et scientifique n'a été réalisée par les supporters de l'effet lunaire corroborant ces affirmations, ou prouvant ces diverses influences.
Il s'agit pour la plupart de dictons, d'anecdotes, élevés au rang de faits au fil des années voire des siècles.
Ou bien même d'une espèce d'auto persuasion du personnel médical, des policiers, etc... entretenue comme il faut par les média peu au fait de la démarche scientifique.
Beaucoup de choses ont été écrites pour la plupart plus ou moins ésotériques, mystiques visant surtout souvent un public déjà conquis.
Hormis l'"influence" gravitationnelle dont nous parlerons plus loin, rien de bien sérieux ne peut être apporté à l'argumentation de ceux qui affirment que la lune joue un rôle et a un effet quelconque autre que gravitationnel, tout ce qui est colporté ici ou là, répété tel le phénomène de la légende urbaine, ne repose que sur du vent, et ce ne sont pas les astrologues, que la lune soit noire ou pleine, qui diront le contraire.
D'aucuns affirment que la Lune agirait sur le liquide amniotique de la mère, provoquant la perte des eaux et l'accouchement.
Ce serait pour cette raison que l'on assiste à un plus grand nombre de naissances au moment des changements de phase lunaire... sans rire ?

E n fait, certaines expériences, ou plutôt études, ont bien été menées afin de quantifier l'influence de la Lune sur les naissances.
Il suffisait pour ce faire de tout simplement relever les jours de pleine lune et de les comparer au registre des naissances d'une ou plusieurs maternités données.

Une de ces études, datant de 1984, a porté sur un total de 3324 naissances relevées dans deux hôpitaux de Montreal durant une période de 16 mois; les résultats furent sans appel :

aucune augmentation ne fut notée ni pendant les jours de pleine Lune, ni pendant les jours précédents ou suivants les nuits de pleine lune.
Une étude américaine publiée en 1967 relevant les naissances entre 1948 et 1957 et entre 1961 et 1963 fut sans résultats probants pour les partisans des naissances lunaires, elle fut plutôt même contradictoires.
Et comme tout phénomène auto-alimenté et non réfléchi (surtout quand on est dans la Lune) lorsqu'une journée est bien chargée dans une maternité, le personnel hospitalier, ou les patients eux-mêmes, affirment, sans parfois l'avoir vérifié, qu'il s'agit d'une nuit de pleine Lune, tandis que lorsque que l'on prend le temps de vérifier et qu'on s'aperçoit que ce n'était pas le cas, l'incident est clos et on oublie pour ne retenir que les jours/nuits où la lune était effectivement présente.

Le témoignage humain étant ce qu'il est, peu fiable, seul un relevé détaillé peut faire la différence et offrir des données qui puissent être considérées avec toute l'objectivité nécessaire pour faire la chasse aux idées reçues.

D'autres enquêtes statistiques sont venues conforter les doutes du pouvoir accoucheur de la lune comme celle de Criss et Marcum réalisée sur 140 000 naissances à New York au cours de l'année 1968 qui, eux, préféraient le dernier quartier, celle de Ducher sur les naissances françaises entre janvier 1970 et décembre 1975 plus sensibles à la nouvelle lune, et celle de Guillon, Lanzac et Soutoul portant sur 5 927 978 naissances en France entre 1968 et 1974 qui ne profita pas non plus à la pleine lune.

Le mythe tire sans doute son origine d'une association avec le sexe féminin, elle-même probablement basée sur une analogie rapide entre le cycle lunaire et le cycle menstruel de la femme, qui pourtant ne s'accorde pas.


Mais la fertilité ou les naissances ne sont pas les seules concernées, voici ce qu'on pouvait trouver dans un hebdomadaire de jardinage comme seule argumentation à son dossier "Spécial Lune" :

"Semer, bouturer, tailler, des gestes importants qui ont besoin d'exactitude, d'attention, de précision pour réussir.

Autant mettre toutes les chances de son côté en les effectuant sous l'influence de la lune.
Tour à tour montant puis descendant, l'astre lunaire se déplace devant les constellations zodiacales et exerce une influence variable sur les plantes.

"Semer en lune montante favorise l'ascension de la sève dans la partie aérienne des plantes, pour que les graines germent et se développent. Durant cette phase lunaire, travaillez le sol qui doit accueillir les futurs semis, parce qu'il est alors plus réceptif aux influences du ciel"

Outre le fait qu'il est assez drôle de constater le rapport étriqué qui est fait entre lune "montante" et l'"ascension" de la sève, tous deux faisant référence au verbe "monter", les auteurs de cet article se ridiculisent encore plus en mettant en scène leur observation terrestre pour asseoir leur croyance, en effet, si la Lune, depuis la Terre semble "monter", cela n'est plus du tout vrai lorsque l'observateur se situe hors de la Terre, elle tourne autour, point.

On comprendra donc vite qu'affecter du verbe "monter" la Lune pour la faire coller à la sève qui, elle aussi monte, est relativement simplet (ou terre à terre), mais il paraît que tout cela est objectif... Reste que plusieurs de ces revues de jardinage, ou almanachs, proposent des agenda pour "bien jardiner avec la lune", le problème est qu'à bien les regarder, ils se contredisent souvent !
Les plantes étant essentiellement composées d'eau, l'attraction lunaire aurait le pouvoir de faire monter la sève et aider la pousse.
Mais qu'en est-il de l'attraction terrestre autrement plus importante qui devrait les plaquer au sol ?
A-t-on déjà remarqué un verre d'eau ou une piscine se mettant à déborder les soirs de pleine lune ?

L'effet des marées est la conséquence de la force gravitationnelle lunaire mais celle-ci produit ses effets sur Terre uniquement sur des objets dont la masse est très importante comme les océans ou la croûte terrestre, alors que cette force gravitationnelle lunaire est nulle sur des objets aussi minuscules que peuvent l'être les êtres humains ou les animaux.

On peut d'ailleurs constater que les mers fermées (donc plus petites que les grands océans) n'ont pas de marées (ou insignifiantes) malgré leur surface et leur masse autrement plus importante que celle d'un individu.
Le Soleil a une force de gravitation 200 fois supérieure sur un être humain à celle de la Lune même si sa force de marée lui est inférieure de moitié.
La montagne toute proche, de par sa masse, exerce elle aussi sur l'homme une force de gravitation égale à la moitié de celle de la Lune et une force de marée 100 000 fois supérieure à celle de la Lune.

En effet, "La physique du globe n'est pas la physique de l'individu" comme l'écrit H.BROCH dans son ouvrage "Au coeur de l'extra-ordinaire" qui donne cet exemple particulièrement intéressant :

"Prenons comme exemple, sur la face de la Terre dirigée vers la Lune, un nourrisson que sa mère enlace tendrement et serrant lui-même un petit ours en peluche dans ses bras.
Nous avons le résultat suivant :

le rapport F1/F2 des forces de marée respectives créées par la Lune (de masse M1 située à la distance D1 du point ou de l'individu qui nous intéresse, c'est-à-dire sur lesquelles les forces s'exercent) et par un autre corps, quel qu'il soit (de masse M2 situé à la distance D2), est égal à M1/M2 multiplié par (D2/D1)³. (noter qu'il s'agit bien du cube des distances et non du carré)
le calcul numérique nous montre que le petit ours en peluche exerce sur le nourrisson une force de marée 20 000 fois plus grande que celle de la Lune.
Quant à la mère, la force marémotrice qu'elle exerce sur le nourrisson est plus de 10 millions de fois (calcul fait pour le point terrestre le plus près de la Lune) supérieure à celle de la Lune !"


Petite correction, car pour ce qui est de la lune de votre conjoint, sachez que c'est sûr et prouvé : elle a une influence sur votre comportement, c'est un puissant excitant !

lol! lol! lol! lol! lol!
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