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 Allan Kardec le livre des Esprits (SUITE) XIV, XV

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Venusia
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Venusia


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Allan Kardec le livre des Esprits (SUITE) XIV, XV Empty
MessageSujet: Allan Kardec le livre des Esprits (SUITE) XIV, XV   Allan Kardec le livre des Esprits (SUITE) XIV, XV Icon_minitimeLun 7 Avr - 15:54

XIV


Nous passerions légèrement sur l’objection de certains sceptiques au sujet des fautes d’orthographe commises par quelques Esprits, si elle ne devait donner lieu à une remarque essentielle.

Leur orthographe, il faut le dire, n’est pas toujours irréprochable ; mais il faut être bien à court de raisons pour en faire l’objet d’une critique sérieuse, en disant que, puisque les Esprits savent tout, ils doivent savoir l’orthographe.
Nous pourrions leur opposer les nombreux péchés de ce genre commis par plus d’un savant de la terre, ce qui n’ôte rien de leur mérite ; mais il y a dans ce fait une question plus grave.
Pour les Esprits, et surtout pour les Esprits supérieurs, l’idée est tout, la forme n’est rien.
Dégagés de la matière, leur langage entre eux est rapide comme la pensée, puisque c’est la pensée même qui se communique sans intermédiaire ; ils doivent donc se trouver mal à l’aise quand ils sont obligés, pour se communiquer à nous, de se servir des formes longues et embarrassées du langage humain, et surtout de l’insuffisance et de l’imperfection de ce langage pour rendre toutes les idées ; c’est ce qu’ils disent eux-mêmes ; aussi est-il curieux de voir les moyens qu’ils emploient souvent pour atténuer cet inconvénient.

Il en serait ainsi de nous si nous avions à nous exprimer dans une langue plus longue dans ses mots et dans ses tournures, et plus pauvre dans ses expressions que celle dont nous faisons usage.
C’est l’embarras qu’éprouve l’homme de génie s’impatientant de la lenteur de sa plume qui est toujours en arrière de sa pensée.

On conçoit d’après cela que les Esprits attachent peu d’importance à la puérilité de l’orthographe, lorsqu’il s’agit surtout d’un enseignement grave et sérieux ; n’est-il pas déjà merveilleux d’ailleurs qu’ils s’expriment indifféremment dans toutes les langues et qu’ils les comprennent toutes ?
Il ne faut pas en conclure de là pourtant que la correction conventionnelle du langage leur soit inconnue ; ils l’observent quand cela est nécessaire ; c’est ainsi, par exemple, que la poésie dictée par eux défierait souvent la critique du plus méticuleux puriste, et cela malgré l’ignorance du médium.




XV


Il y a ensuite des gens qui trouvent du danger partout, et à tout ce qu’ils ne connaissent pas ; aussi ne manquent-ils pas de tirer une conséquence défavorable de ce que certaines personnes, en s’adonnant à ces études, ont perdu la raison.

Comment des hommes sensés peuvent-ils voir dans ce fait une objection sérieuse ?
N’en est-il pas de même de toutes les préoccupations intellectuelles sur un cerveau faible ?
Sait-on le nombre des fous et des maniaques produit par les études mathématiques, médicales, musicales, philosophiques et autres ?
Faut-il pour cela bannir ces études ?
Qu’est-ce que cela prouve ?
Par les travaux corporels on s’estropie les bras et les jambes, qui sont les instruments de l’action matérielle ; par les travaux de l’intelligence on s’estropie le cerveau, qui est l’instrument de la pensée.

Mais si l’instrument est brisé, l’esprit ne l’est pas pour cela : il est intact ; et lorsqu’il est dégagé de la matière, il n’en jouit pas moins de la plénitude de ses facultés.
C’est dans son genre, comme homme, un martyr du travail.
Toutes les grandes préoccupations de l’esprit peuvent occasionner la folie : les sciences, les arts, la religion même fournissent leur contingent.
La folie a pour cause première une prédisposition organique du cerveau qui le rend plus ou moins accessible à certaines impressions.
Etant donné une prédisposition à la folie, celle-ci prendra le caractère de la préoccupation principale qui devient alors une idée fixe.
Cette idée fixe pourra être celle des Esprits chez celui qui s’en est occupé, comme elle pourra être celle de Dieu, des anges, du diable, de la fortune, de la puissance, d’un art, d’une science, de la maternité, d’un système politique social.
Il est probable que le fou religieux fût devenu un fou spirite, si le spiritisme eût été sa préoccupation dominante, comme le fou spirite l’eût été sous une autre forme suivant les circonstances.
Je dis donc que le spiritisme n’a aucun privilège sous ce rapport ; mais je vais plus loin : je dis que, bien compris, c’est un préservatif contre la folie.

Parmi les causes les plus nombreuses de surexcitation cérébrale, il faut compter les déceptions, les malheurs, les affections contrariées, qui sont en même temps les causes les plus fréquentes de suicide.
Or, le vrai spirite voit les choses de ce monde d’un point de vue si élevé ; elles lui paraissent si petites, si mesquines auprès de l’avenir qui l’attend ; la vie est pour lui si courte, si fugitive, que les tribulations ne sont à ses yeux que les incidents désagréables d’un voyage.
Ce qui, chez un autre, produirait une violente émotion, l’affecte médiocrement ; il sait d’ailleurs que les chagrins de la vie sont des épreuves qui servent à son avancement s’il les subit sans murmure, parce qu’il sera récompensé selon le courage avec lequel il les aura supportées.
Ses convictions lui donnent donc une résignation qui le préserve du désespoir, et par conséquent, d’une cause incessante de folie et de suicide.
Il sait, en outre, par le spectacle que lui donnent les communications avec les Esprits, le sort de ceux qui abrègent volontairement leurs jours, et ce tableau est bien fait pour le faire réfléchir ; aussi le nombre de ceux qui ont été arrêtés sur cette pente funeste est-il considérable.
C’est là un des résultats du spiritisme.

Que les incrédules en rient tant qu’ils voudront ; je leur souhaite les consolations qu’il procure à tous ceux qui se sont donné la peine d’en sonder les mystérieuses profondeurs.
Au nombre des causes de folie, il faut encore placer la frayeur, et celle du diable a dérangé plus d’un cerveau.

Sait-on le nombre de victimes que l’on a faites en frappant de faibles imaginations avec ce tableau que l’on s’ingénie à rendre plus effrayant par de hideux détails ?
Le diable, dit-on, n’effraye que les petits enfants ; c’est un frein pour les rendre sages ; oui, comme Croque-mitaine et le loup-garou, et quand ils n’en ont plus peur, ils sont pires qu’avant ; et pour ce beau résultat on ne compte pas le nombre des épilepsies causées par l’ébranlement d’un cerveau délicat.
La religion serait bien faible si, faute de crainte, sa puissance pouvait être compromise ; heureusement, il n’en est pas ainsi ; elle a d’autres moyens d’agir sur les âmes ; le spiritisme lui en fournit de plus efficaces et de plus sérieux, si elle sait les mettre à profit ; il montre la réalité des choses, et par là neutralise les funestes effets d’une crainte exagérée.
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